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Les fameux DIP

En cette période de rentrée, nous avons eu envie de revenir sur un sujet qui a beaucoup occupé l’actualité des cosmétiques en début d’année; la nouvelle ordonnance qui permet à la Suisse de s’aligner aux législations européennes. 

En quoi ce changement consiste-t-il ? 

Afin de garantir l’innocuité de chaque produit mis sur le marché, un DIP est obligatoire. Ce fameux Dossier d’Information de Produit sert à garantir que tout a été mis en place par la personne responsable pour assurer la qualité du produit et protéger la santé des consommateurs. Ce document doit être validé par une entité reconnue, comme un médecin ou un toxicologue. 

Que contiennent ces DIP ? Ils contiennent deux parties distinctes. 

Partie A: 

  • Formule quantitative et qualitative
  • Caractéristiques physiques/chimiques et stabilité
  • Qualité microbiologique
  • Impuretés, traces, informations concernant l’emballage
  • Utilisation normale et raisonnablement prévisible
  • Exposition au produit cosmétique
  • Exposition aux substances
  • Profil toxicologique des substances
  • Informations sur le produit cosmétique
  • Effets indésirables et effets indésirables graves
  • Bonnes pratiques de fabrication (BPF), sur lesquelles nous reviendrons dans une prochaine actualité. 

Partie B du DIP : évaluation de la sécurité

  • Conclusion de l’évaluation
  • Avertissements et instructions d’utilisation sur l’étiquette
  • Raisonnement
  • Références de la personne chargée de l’évaluation de la sécurité

Ces documents,  comme vous pouvez vous en douter, ont un coût assez élevé, en moyenne 2’000.-. Sachant que chaque produit doit avoir son DIP, l’investissement est énorme pour les marques locales qui doivent se mettre à niveau. Elles sont souvent contraintes à retirer certains de leurs produits de la vente en attendant d’être aux normes. Ce changement a donc tendance à défavoriser l’artisanat local au dépens des multinationales. 

Néanmoins, il y a plusieurs points positifs à relever, notamment, le fait que l’innocuité des formules soit garanties par un toxicologue, la sécurité est donc assurée pour les consommateurs. Il y a donc un contrôle plus efficace sur la qualité des produits qui sont mis en vente. 

Et JULI.O dans tout cela ? Nous avons effectué notre formation au sein de l’institut Louve Papillon au mois de juin 2020. Dès lors, l’institut avait déjà tout prévu et les formules choisies avaient déjà leur DIP prêt, afin de permettre à chaque artisan de mettre ses produits en vente rapidement. 

Nous tenons d’ailleurs, par cet article, à remercier Louve Papillon qui œuvre tous les jours pour l’artisanat local, offrant des matières premières de haute qualité et luttant pour la cause animale. 

Source: Laurie MOREAU, diplômée du master Universitaire FESIPCA. Chargée d’Affaires réglementaires cosmétiques chez Louve Papillon Swiss Sarl.